Carnets de Voyage
Grâce à notre site à travers le monde, découvrez des récits, des pépites, des lieux uniques et des voyages insolites. La vie est une accumulation de souvenirs et se replonger dans ses voyages est toujours un moment délicieux. Que l’on parte pour un court séjour ou pour un tour du monde, ce carnet s'adapte à tous types d’aventures. C’est un formidable carnet intuitif créé de l'expérience de milliers de voyages. Organiser en amont vos projets de voyages : indiquer les dates de vos destinations, organiser votre illustratio accueil 00itinéraire et les endroits à visiter, vos envies, votre check-list de préparation, noter vos rencontres, vos plus beaux souvenirs...

Lire la suite...

dakar capitale porte senegal 00
Dakar, Capitale à la Porte du Sénégal
Ville la plus à l’ouest du continent africain, la capitale sénégalaise, située sur une presqu’île, est une excellente porte d’entrée vers l’Afrique, l’océan toujours à portée de regard. La brise marine garantit un agréable microclimat plutôt tempéré, tandis que les flots semblent enlacer cette pointe de terre aujourd’hui peuplée d’un million et demi d’habitants. En ajoutant les deux millions de son agglomération, cela représente un Sénégalais sur quatre. L’urbanisation débridée ne rend pas Dakar séduisante au premier coup d’œil. Néanmoins, son charme se dévoile vite à travers son énergie contagieuse et son dynamisme créatif, portés par une population nationale dont plus de la moitié a moins de vingt ans. Très ouverts et d’un abord facile, la plupart des Dakarois parlent français, langue officielle du pays, ce qui rend plus aisés les échanges. L’autre idiome très répandu, c’est le wolof dont un terme revient souvent, emblématique de l’état d’esprit des Sénégalais : « teranga », c'est-à-dire l’hospitalité. « Je salue Dakar au bord de l'Afrique ». C'est avec ces mots étranges que le Général de Gaulle s'adressait à la toute jeune capitale sénégalaise. Située à la pointe occidentale la plus avancée dans la mer, Dakar est une ville africaine. Mais pas seulement. Témoin d'une histoire tumultueuse avec la France, elle est aussi la dernière terre africaine avant les Amériques, comme l'illustre Gorée, l'île aux esclaves, maintes fois prise et reprise par les Européens. Ville carrefour, ville dynamique, Dakar séduit et déroute, fausse nos repères. Nos sens y sont en alerte, captivés par ces bruits, ces odeurs, ces couleurs, cette effervescence que l'on ne trouve nulle part ailleurs... Sénégal.

Découvrir l’Art et l’Artisanat du Sénégal
Pour découvrir l’artisanat ancien du Sénégal et d’autres pays voisins, direction le musée Théodore Monod d’Art africain. Il porte le nom de l’éminent explorateur et scientifique qui dirigea, lors de sa création dans les années 1930, l'Institut français d'Afrique noire, devenu l'Institut fondamental d'Afrique noire. Ses expositions permanentes et temporaires mettent en valeur les traditions locales et, plus largement, africaines, à travers des objets du quotidien ou religieux : statuettes, masques, tambours, poteries, outils agricoles, pièces textiles ou de vannerie, etc. En filigrane, apparaissent des rituels autour du passage à l’âge adulte, des moissons, des mariages, des naissances ou des cérémonies funéraires. Également spécialisée dans l’art africain ancien, la Galerie Antenna s’est élargie aux œuvres contemporaines.
Street art dans la médina de Dakar : Changement total de décor et d’ambiance dans le secteur de la Médina, qui n’est pourtant pas si éloigné du Plateau… Les édifices sont plus bas et rudimentaires, les trottoirs beaucoup plus encombrés : les commerçants y posent leurs étals ; les artisans leurs outils ; les habitants attachent moutons et chèvres ou font sécher le linge ; les chats rasent les murs qui sont souvent égayés par de splendides fresques et graffitis. Le quartier est, en effet, au cœur de Festigraff, événement majeur en Afrique, dédié aux cultures urbaines et organisé dans divers endroits à Dakar : il réunit, pendant dix jours chaque mois d’avril, une quarantaine de street artists ainsi que des musiciens et danseurs de hip-hop venus de 25 pays. Toute l’année les murs ont la parole dans la Médina, et dans la capitale..
Marchés et design dans la médina de Dakar : Aussi colorés et encore plus vivants, les marchés du coin méritent une halte. Soumbédioune avec ses pirogues bigarrées est spécialisé dans le poisson, tandis que Tilène aligne produits alimentaires, ustensiles de cuisine et vêtements. Quant au village artisanal, il regorge de cadeaux et souvenirs à rapporter : bijoux, statuettes, masques, peintures et autres babioles à marchander avec fermeté. Pour des objets design de qualité, les deux magasins d’Ousmane Mbaye s’avèrent incontournables. Le designer, né dans la Médina, s’est construit une renommée internationale grâce à son mobilier original, en métaux et matériaux de récupération retravaillés. Il utilise son aura pour mettre en avant de jeunes talents africains : leurs créations sont vendues dans sa boutique « Shop Bi ».

Sur la Corniche Ouest de Dakar
Dakar compte deux corniches. La petite, sur la côte est du Plateau, et la grande, ou corniche ouest, qui part du centre-ville et s’étire en direction du nord, jusqu’à l’ancien aéroport Senghor. Emprunter cette route, par exemple dans un taxi jaune et noir typique de Dakar, c’est contempler, en un long travelling, le dynamisme de la ville et sa vivacité. Car la capitale du Sénégal ne cesse de bouger, à l’image des très nombreux sportifs qui se rassemblent en bord de mer pour courir, s’adonner à la musculation, jouer au foot sur la plage ou y pratiquer des sports de combat : la boxe et surtout la lutte. L’écrivain Léopold Sédar Senghor, premier président du pays, a vécu plus d’une décennie face à l’océan, au niveau de la baie de Mermoz. La maison est surnommée « les dents de la mer » à cause de son architecture aux angles pointus.
Au nord, le phare des Mamelles : Un peu plus au nord sur la corniche surgit le phare des Mamelles, site ainsi baptisé car il compte deux collines volcaniques dont l’une est dominée par le sémaphore et constitue le point culminant de Dakar, à 105 m d’altitude. Édifié en 1864 et haut de 21 m, c’est l’un des plus puissants et importants phares du continent avec celui du cap de Bonne Espérance. Il est possible de grimper au sommet pour observer sa lumière, lors d’une intéressante visite guidée assurée par l’un des gardiens. À la clé, un impressionnant panorama sur le bout du nez de l’Afrique : la pointe des Almadies, ultime avancée de terre dans l’océan qui abrite un quartier chic et à la mode pour sortir. Vous verrez le point le plus occidental d'Afrique, bordée par une jolie plage. Ceci appartient malheureusement au Club Med.
Dans la maison d’Ousmane Sow : Rien à voir avec le projet initial proposé par le célèbre sculpteur Ousmane Sow, par la suite tombé en désaccord avec le président sénégalais, commanditaire du monument. L’œuvre intimiste qu’avait imaginée l’artiste, nommée « L'homme libre », est exposée dans sa maison-atelier devenue musée, la Maison Ousmane Sow, caché dans un secteur résidentiel au nord-est des Almadies. C’est Ousmane Sow lui-même qui avait dessiné les lignes modernes et originales de la superbe villa de trois étages qu’il habita pendant une quinzaine d’années, jusqu’à sa mort fin 2016. Elle forme une sorte de labyrinthe aux couleurs chaudes, au fil des escaliers extérieurs, balcons et multiples salles où sont présentées des sculptures de toutes tailles : Nelson Mandela aux statuettes figurant les Nouba.