Culture Péruvienne, celle du Peuple Incas
La culture au Pérou est fortement marquée par l’esprit andin, gorgé de couleurs, de musiques et de traditions généreuses et dépaysantes. On se perd en toute liberté au cœur des marchés péruviens recelant de trésors, mais aussi dans ses montagnes verdoyantes, on y goûte une gastronomie raffinée au rythme de la dolce vita des locaux. Oui, la culture du Pérou vous réserve d’innombrables surprises. La culture au Pérou, notamment à Lima, capitale du Pérou, est résolument tournée vers la mer dans cette ville longeant le Pacifique. Durant vos promenades, vos yeux se poseront sur les grandes étendues de bleu bordant la somptueuse architecture propre à Lima. Commencez par le coquet quartier de Miraflores au bord de l’eau, regorgeant de bars et restaurants design aux lignes contemporaines et épurées : un must en Amérique latine. Les locaux affirment que c’est ici que l’on déguste l’un des meilleurs ceviches de la ville, une délicieuse préparation à base de poisson cru (emblème de la culture du Pérou en matière de gastronomie). Poursuivez à Barranco, si vous souhaitez découvrir la culture du Pérou à Lima, au sein de ses musées d’art contemporain. Ce dernier abrite de vastes espaces aux murs crème faisant la part belle aux artistes renommés du Pérou et d’ailleurs. Continuez l’aventure dans le centre historique de Lima afin d’admirer son architecture coloniale aux influences espagnoles, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco : un incontournable pour découvrir la culture au Pérou. Contemplez les vieilles pierres de ses monuments historiques, renommés en Amérique latine, constellés d’arcades, de voûtes et de magnifiques palmiers.

Grands Traits de la Civilisation Inca
Du temps de leur splendeur, les Incas dominaient un immense territoire couvrant largement le Pérou, la Bolivie, l'Équateur et un bon morceau de la Colombie et du Chili d'aujourd'hui : l'Empire inca. De nos jours, les traces de cette civilisation sont partout, dans les musées et les ruines, mais aussi dans la vie quotidienne, avec 10 millions d'indigènes parlant le quechua (déjà parlé avant les Incas). Leur domination a duré moins d'un siècle, de 1438 à 1532, soit de Charles VII à François Ier. Leur grand apport se situe dans l'agriculture et l'architecture : en effet, c'est bien à eux que l'on doit les ouvrages parfois colossaux réalisés à partir de pierres taillées souvent impressionnantes et si bien ajustées qu'on ne peut glisser la lame d'un couteau entre deux blocs. Les constructions se trouvent sur les crêtes de la vallée de l'Urubamba.
• La communauté de Umasbamba : Située tout près de la Vallée Sacrée des Incas et du petit village de Chinchero, à 3 500 mètres d’altitude, la communauté d'Umasbamba est composée en grande partie de femmes. Le nom « Umasbamba » signifie « grande tête » (pensante) et cela fait référence au fait que, durant l’époque coloniale, le village d’Umasbamba était le seul à disposer d’une école afin de former les enfants. Ce qui est aussi remarquable parmi les membres de la communauté, ce sont les tresses que les femmes portent dans leurs cheveux. Cela leur vient directement de la période Inca, durant laquelle cela représentait un signe de coquetterie et de beauté. Ces femmes portent aussi un chapeau plat. Le village de Chinchero est connu depuis l'époque Inca pour ses tissages très colorés, une attention au savoir des ancêtres.
• La communauté de Raqchi : Les 85 familles de la communauté de Raqchi vivent à 3480 mètres d'altitude tout près du temple inca dédié au dieu créateur Wiracocha. Non loin de là, le volcan Kinsachata confère au paysage une élégance propre à cette région. Le mot raqchi signifie « céramique » en langue quechua. Ici, les activités principales sont la poterie et la céramique. Ce savoir-faire est transmis de génération en génération dans le village. Elle permet à ses habitants de rendre hommage à la Pachamama et aux Apus, les montagnes sacrées. Ce culte est aussi pratiqué à travers les danses traditionnelles ayant lieu autour du feu. La culture de la pomme de terre aux multiples variétés est également de mise à Raqchi. La communauté de Raqchi vivent en costumes traditionnels, les femmes et les hommes portent un chapeau.

Pérou dite « Meilleure Destination Culinaire »
Le Pérou devance ainsi et depuis cinq ans les pays de gastronomie renommée tels que la France, l’Italie, l’Espagne ou la Thaïlande. Est-ce pour la diversité de ses ingrédients… Son métissage et ses saveurs… Son authenticité… La variété des plats… La créativité et la passion des chefs… Probablement pour tout cela. La fusion de la cuisine péruvienne, considérée comme l’une des plus privilégiées du monde, est le fruit de l’échange culturel qui s’est produit au fil du temps sur le territoire péruvien, de l’immigration espagnole, africaine, chinoise, japonaise et italienne. Les descendants africains ont introduit les plats comme l’anticucho de corazón et la carapulcra. Le Pérou est l‘un des pays avec le plus grand nombre de plats typiques, on peut en compter cinq cents. Selon les experts, la cuisine péruvienne est une des meilleius du Monde.
• Cuisine andine : La montagne péruvienne est synonyme de variété. La cuisine andine du pays regorge de chupes, des soupes, de viandes et de délicieux desserts à base de maïs, de lait et de fruits. C’est un véritable plaisir pour n’importe quel cuisinier que de combiner la grande valeur nutritionnelle des produits de la cuisine andine dans une cocotte en terre cuite et de les cuire au feu de bois, pour préparer des plats régionaux sains et délicieux. La chicha de maïs est la boisson traditionnelle des hommes qui peuplaient autrefois les Andes et aujourd’hui, la coutume a été préservée. Si vous souhaitez goûter aux liqueurs exotiques de la montagne, vous avez le choix entre les vins et les cidres artisanaux, qui à l’instar de la chicha, sont consommés. N’oubliez pas de goûter les pains, les wawas, les santiagos et les bollitos de agua.
• Cuisine de la côte Nord : Le littoral est baigné par les eaux du pacifique. De nombreuses variétés de poissons et de fruits de mer sont présentes. Les ceviches ou cebiches sont délicieusement apprêté dans la plupart des restaurants de la région. Le ceviche est préparé à partir de fruits de mer ou de quelques variétés de poissons à peine cuit (corvina ou loup de mer) on le laisse macérer dans une marinade de jus très acide de citron vert et d’oignon, et qu’on accompagne souvent de grains de maïs. Le « tiradito » est identique au ceviche, sauf qu’on emploie des languettes de poisson, qu’on omet les oignons, et qu’on nappe d’une sauce légèrement pimentée. La chupe de pescado est une soupe onctueuse à base de poisson agrémentée de piments, de légumes et de fromage. L’aji gallina sait allier la saveur de l’aji mirasol (curcumin).