La Gastronomie Emblématique du Japon
Au Japon, manger fait partie intégrante de la culture. Les modes de préparation, de cuisson et de consommation sont tout un art. Le Japon a emprunté à la Chine au moins 3 de ses éléments constitutifs : le riz, le thé et le soja. Le riz est l’élément de base mais aussi celui de la fête, et l’essence de la cuisine reste traditionnellement l’art de l’accommoder. Les nouilles ont, elles aussi, beaucoup de succès. Elles se dégustent chaudes ou froides, toujours accompagnées de sauces. La viande ne fait son entrée dans la cuisine japonaise qu’au XIXe siècle. Elle est consommée surtout sous la forme de brochettes, notamment de poulet (yakitori). Les légumes cultivés dans le pays du Soleil-Levant présentent une grande variété : les radis comme le daikon (radis blanc), les tubercules, les champignons (shiitake, par exemple), aussi bien que diverses herbes des montagnes (sansai) appréciées en salade ou mélangées à des nouilles. Il existe des nuances régionales dans l’Archipel. À l’ouest du Japon, au Kansai, le voyageur trouvera une cuisine très différente de celle de l’Est. Les 2 capitales historiques se distinguent : à Kyoto on élabore des spécialités en cuisant par ébullition, à la vapeur et à l’étuvée ; alors que les alentours tokyoïtes pratiquent une cuisine qui met l’accent sur la découpe. Le bœuf est une variété particulière de bœuf. C'est une viande extrêmement délicate, très réputée pour sa tendreté et sa texture persillée. Les Japonais consomment beaucoup de poisson, des crustacés, des coquillages et des algues, bien plus que les autres peuples). Toutefois, la forte contamination de Fukushima a amené les Japonais à modifier l'alimentation..

La Gastronomie des Capitales Japonaises
Bien plus que de simples recettes, la gastronomie au Japon est un art à part entière. Les produits sont ici choisis pour leur grande qualité et valorisés dans des mets d’une grande finesse. Les sushis en sont un parfait exemple. Symboles de la cuisine japonaise, ils jouissent d’une excellente réputation à travers le monde, car peu de cuisiniers savent les préparer et près de dix ans d’apprentissage sont nécessaires pour en maîtriser toute la technique et toute la subtilité. De la cuisson du riz au découpage du poisson et à l’assemblage des différents ingrédients, c’est tout l’art de la gastronomie du Japon qui s’exprime ici. Le bœuf de Kobe est également un plat d’une extrême finesse. Côté desserts enfin, vous ne trouverez pas au Japon de pâtisseries à proprement parler, les douceurs sucrées sont le plus cuisinées à base de farine riz..
• Mangez comme à Tokyo : Manger et boire est une forme d’art au Japon et nul autre endroit que les bars et les restaurants de Tokyo n’offre une telle variété d’expériences culinaires aussi excitantes. Le quartier des affaires très animé de Shinjuku est parsemé de restaurants de ramen. Otakibashi-dori, la rue reliant la sortie ouest de la gare JR de Shinjuku à la gare JR d’Okubo propose un vaste choix d’établissements et est très connue parmi les fans de ramen. Les autres quartiers populaires pour les ramen sont Ikebukuro, Takadanobaba et la gare de Tokyo pour sa Ramen Street qui s’étend sous la gare à partir de la sortie sud de Yaesu. Dans les quartiers plus traditionnels de Tokyo, comme Kanda, Nihombashi et Asakusa, on trouve des restaurants familiaux. Ce sont d’excellents endroits pour déguster des tempuras et des soba.
• Kyoto, le bonheur en Cuisine : Les gourmands sont ravis au Japon. Il y en a pour tous les goûts. Bien sûr, on s’amusera à déguster sushis, makis, sashimis et autres plaisirs à base de poissons, légumes et autres condiments mystérieux dans les restos dédiés, où le tapis roulant fait défiler sous vos yeux ébahis des compositions inédites. Petit plaisir : l’aubergine en saumure, qui devient bleu schtroumpf. Un régal… L’occasion aussi d’admirer la dextérité des cuisiniers, maîtres dans l’art de trancher avec ces couteaux très onéreux, à la lame bien acérée. Un vrai savoir-faire. D’autres préfèreront s’arrêter dans quelque échoppe pour apprécier une soupe de nouilles épaisses, des udons, à base de sarrasin (soba). Les amateurs d’alcool feront la découverte subtile de sakés différents, souvent bien loin des canons établis en Europe.

Escapade et Rituel sur la Route du Thé
Partez pour Uji, ville renommée pour être productrice du meilleur matcha (thé vert en poudre) au Japon. Visiter la campagne japonaise, en minibus, passer au milieu des champs de thé vert et aller à la rencontre des producteurs. Vous sortez de Kyoto à bord d’un minibus conduit par l'accompagnateur vers l’est en direction du grand lac Biwa. Après un aperçu des zones commerciales et résidentielles du Japon d’aujourd’hui Vous atteignons la Setagawa, rivière dans laquelle se déversent les eaux du lac Biwa. Les premières minka, bâtisses de la campagne japonaise, font leur apparition et Vous empruntez la petite route départementale qui longe le cours d’eau sur sa rive droite. L’autre Japon, le Japon sauvage et primitif des bois et rivières s’offre à nos regards. Cependant l’homme a su localement dompter profusion de vie.
• L’art du thé vert de Uji : Vous connaissez très certainement le thé vert, sencha et surtout le matcha… mais peut-être moins Uji. Uji, à quelques kilomètres au sud de Kyoto est réputée pour son thé vert, fameux dans tout le pays. La ville abrite également l'un des temples les plus élégants du Japon, Byodo-in qu'André Malraux avait classé comme l'un des chefs-d’œuvre de l'art universel. Il y a des villes qui ne sont pas répertoriées dans les circuits touristiques classiques et qui pourtant retiennent votre attention dès que vous y mettez les pieds. Avec un charme fou, Uji fait partie de ces villes. Dès la sortie de la gare, une odeur de thé vert vient chatouiller vos sens et vous suivra tout au long de votre visite de la ville. Uji est en effet connue dans tout l’archipel et même en dehors pour être la capitale japonaise du thé vert... le Matcha.
• La cérémonie du thé au Japon : Elle élève le simple fait de préparer une boisson pour un invité au rang d'art composé de gestes précis effectués dans un ordre strict pour le plaisir de l'invité. La cérémonie du thé, ou littéralement « service du thé », est à bien des égards l'illustration parfaite de l'omotenashi, concept japonais traditionnel traduisant un sens profond de l'hospitalité. En japonais, cérémonie du thé se dit chanoyu ou sado, tandis que l'art et le rituel de préparation et de présentation du matcha, thé vert en poudre, se dit otemae. Les chakai désignent les cérémonies du thé informelles et chaji les plus formelles. Une fois les invités assis à genoux en position seiza, le maître de thé commence la cérémonie en nettoyant les ustensiles méticuleusement et dans un ordre précis. Le thé est préparé sur un feu de charbon.