Les Hortillonnages d'Amiens, Jardins Flottants
Visiter les hortillonnages d'Amiens, c'est découvrir un espace naturel façonné par la main de l'homme, dans un cadre exceptionnel, en plein cœur de la ville. C'est aussi prendre le temps de visiter des lieux et établissements typiques, pour faire la rencontre d'hortillons, de passionnés des hortillonnages ou simplement d'amiénois amoureux de leur ville et de ses charmes… Emblèmes d’Amiens, les hortillonnages sont des « jardins flottants ». Vous pouvez les découvrir en barque « à cornet ». Invitant à la rêverie, les hortillonnages s’étendent sur 300 hectares. Ils sont entrecoupés de 65 km de canaux ou « rieux » en Picard. Répartis sur les communes d'Amiens, Rivery, Camon et Longueau, ces 300 hectares de terres alluviales constituent un site privilégié pour la culture maraîchère. Un sous-sol argileux, recouvert d'un mélange de limons et de tourbe déposés par le fleuve Somme donne une terre extrêmement fertile et riche permettant plusieurs récoltes par an. C'est ainsi que naturellement nos ancêtres les romains se sont installés sur ce site pour leurs cultures. Aujourd'hui, il ne reste qu'une dizaine d'exploitations de maraîcher en activité. Les récoltes (principalement des légumes frais) sont toujours vendues au marché de la ville d'Amiens. Hortillon est un mot picard apparu du 15e siècle, issu du latin Hortellus qui signifie petit jardin (hortus : jardin). Ce n'est que plus tard qu'on parla d'Hortillonnages. La culture maraîchère est l'activité principale des hortillonnages depuis des siècles. Les hortillons, c'est plus de 300 hectares de jardins et de terres alluviales, répartis 4 communes : Amiens, Camon, Longueau et Rivery. La qualité de la terre, conférée par le sous-sol.
Ces Jardins, Bercés par l’Avre et la Somme
Ce lieu idyllique est le fruit du travail des hommes ; ce sont eux qui ont façonné ces îlots très fertiles, gagnés sur les marais. Jusqu’au début du siècle dernier, les fruits et légumes des hortillonnages ont nourri la ville d’Amiens. Aujourd’hui encore, cette terre riche produit jusqu’à 3 récoltes maraîchères par an. Chaque samedi, les sept hortillons, nom donné aux maraîchers, vendent leurs produits lors du marché sur l’eau dans le quartier Saint-Leu. L'occasion de vous procurer de bons légumes frais des hortillonnages pour croquer en pique-nique ou pour préparer un bon repas de retour à votre domicile. Invitant à la rêverie, les hortillonnages sont de véritables « jardins flottants » qui s’étendent sur 300 hectares. Ils sont entrecoupés de 56 km de canaux ou rieux en Picard. Ces jardins sont cultivés à Amiens depuis le Moyen- Âge.
• Jardins flottants et dolce Vita : La grande curiosité d’Amiens : les hortillonnages. Situés en plein centre, ce sont de fantastiques jardins flottants, traversés par des petits cours d’eau où se perpétuent, depuis très longtemps, l’horticulture et les cultures maraîchères. L’endroit est envahi par une faune aquatique très éclectique : colverts, poules d’eau, rats musqués, marins-pêcheurs, anguilles… Ce gigantesque jardin potager de 300 hectares existe depuis le XIIIe siècle. Les maraîchers (les hortillons) le parcourent encore aujourd’hui en bateau. C’est d’ailleurs le meilleur moyen pour visiter ces étonnants hortillonnages. Situé entre la cathédrale et la Somme, Saint-Leu, traversé par les bras du fleuve, est très pittoresque avec ses maisons sorties d’un conte de fées et ses terrasses qui invitent à la nonchalance et à la « dolce Vita ».
• A la rencontre des Hortillons : Au-delà de l’esthétique de ces « rieux » aux berges fleuries, de la variété de la faune, de la sérénité à peine troublée par les grèbes huppés, visiter les Hortillonnages, c’est découvrir un entrelacs de canaux et de jardins et rencontrer les hommes-jardiniers qui sont l’âme de ce lieu millénaire. Comme René Nowak, hortillon depuis 38 ans. Chaque année, ce ne sont pas moins de 35 tonnes de potiron que cette terre fertile lui permet de récolter. Et d’autres légumes bien sûr « tout ce qu’il faut pour faire une bonne soupe : carottes, poireaux, navets, choux, céleri et les légumes d’autrefois topinambour, panais… Ici, chaque maraîcher cultive dans le respect de la nature, nous utilisons des engrais naturels, du fumier de cheval etc… Cette terre, ce site a été créé par l’homme pour nourrir les hommes ».
Amiens, le Temps de la Cathédrale
Amiens la discrète abrite l’un des joyaux du Patrimoine Mondial de l’Humanité de l’Unesco : sa cathédrale, plus grande que Notre-Dame de Paris, qui mérite à elle seule le voyage. Sans oublier des troquets sympas au bord du canal, un parcours littéraire sur les traces de Jules Verne et une balade dans un endroit unique : les hortillonnages. Et les plages de la Somme ne sont qu’à quelques kilomètres… Qui a dit qu’Amiens rimait avec rien (à faire)… Un pur enchantement, Notre-Dame d’Amiens représente incontestablement l’apogée de l’art gothique. Elle est si belle qu’elle a servi de modèle aux cathédrales de Bruges et de Cologne. Si vous êtes amateurs de records ou de chiffres, vous allez être comblés : c’est la plus grande cathédrale de France. Notre-Dame d’Amiens fait preuve d’une remarquable fermeté architecturale.
• Sur les traces de Jules Verne : Si vous avez rêvé en lisant De la Terre à la Lune ou Vingt mille lieues sous les mers, vous ne manquerez pas de visiter la maison de Jules Verne, qui vient d’être restaurée. On peut voir son cabinet de travail, sa véranda, sa bibliothèque… Le grand-père de la science-fiction a d’ailleurs fini ses jours sur les bords de Somme et fut conseiller municipal d’Amiens pendant 16 ans. Tout près de la demeure de l’auteur de Voyages extraordinaires se trouve le Cirque d’Amiens, un curieux bâtiment circulaire (qui évoque le Cirque d’Hiver de Paris) qui vit le jour grâce au soutien de Jules Verne. Enfin, vous pourrez rendre un dernier hommage au grand écrivain en vous rendant sur sa tombe au cimetière de la Madeleine où il est enterré. 2 rue Charles Dubois… dans la fameuse « Maison à la Tour »… Arrivant en 1871.
• Musée de Picardie : Conçu en 1867 sur le modèle du Louvre de Napoléon III, il fut le premier bâtiment en France destiné à être un musée et servit même de modèle pour d’autres villes. Classé monument historique en 2012, l’établissement a rénové tout son 1er étage et les décors peints. Les œuvres s'exposent dorénavant sur trois niveaux : au sous-sol l’archéologie, au rez-de-chaussée les collections médiévales et les sculptures, et au 1er étage les peintures. Un voyage retraçant l’histoire du monde occidental, depuis la Préhistoire jusqu’à l’art contemporain, en passant par l’Antiquité égyptienne et grecque, le Moyen Age et la Renaissance. La nouvelle configuration et la muséographie contribuent à mieux valoriser les 3 000 œuvres qui vous attendent à l’intérieur, comme la toile d’Albert Maignan Les Voix du tocsin accrochée dans le Salon