Culture et Arts Maoris en Nouvelle-Zélande
Les Maoris sont arrivés en Nouvelle-Zélande il y a près de 1000 ans. Puis ils ont été rejoints au XIXème siècle par les anglais qui ont colonisé l’île. La paix entre les deux peuples a été signée grâce au traité de Waitangi en 1840. Cependant les Maoris ont été privés de leurs terres et de leur culture (langue non reconnue, interdiction des représentations culturelles …). La Nouvelle-Zélande se compose donc d’une population mixte mêlant descendants Britanniques et Maoris. Cependant la culture occidentale a eu tendance à s’imposer et reste actuellement dominante. En effet, la culture Maorie a seulement été valorisée très récemment. Ce n’est que dans les années 1960 que les Maoris ont commencé à revendiquer leurs droits et à être entendus. Ainsi après plusieurs années d’interdiction, leur langue est devenue officielle seulement en 1987. Aujourd’hui cette culture ne cesse d’être revalorisée et possède entre autre un groupe parlementaire, une télévision et des radios dans leur langue, des traditions qui se perpétuent La culture maorie est omniprésente en Nouvelle-Zélande et plus particulièrement sur l’île du Nord. Elle fait partie intégrante de la vie des « Kiwis », et de nombreuses possibilités s’offrent aux visiteurs qui souhaitent s’initier à la fascinante culture maorie. Les maoris représentent 14 % de la population néo-zélandaise. Les chants et danses traditionnels, la langue maorie et l’histoire du peuple maori sont au cœur de l’identité de la Nouvelle-Zélande. Les visiteurs découvrent la culture maorie en participant à des activités comme le haka (danse guerrière), ou une visite de marae, comprenant un spectacle suivi d’un délicieux hangi (banquet maori).
Culture Maorie en Nouvelle-Zélande
Les mythes communs à tout le monde polynésien, dont sont issus les Maoris, racontent comment le demi-dieu Maui aurait pêché l’île du Nord du fond des océans et comment son canoë pétrifié serait devenu l’île du Sud. D’autres histoires décrivent l’arrivée de Kupe, le premier Maori, depuis Hawaiki, terre sacrée que certains assimilent à l’île de Raiatea (près de Tahiti). C’est lui qui nomme cette immense terre Aotearoa (« le pays du long nuage blanc »). Bientôt, d’autres hommes et femmes le rejoignent : l’histoire de la Nouvelle-Zélande se confond désormais avec les Maoris. Au fil du temps, les colons développent leurs propres règles sociales, leurs propres formes d’art et de pensée. Ils se regroupent en familles étendues, les whanau (fanau), et en iwi, des tribus dont les ancêtres communs auraient voyagé à bord d’un seul et même canoë.
• Mythes communs au monde Polynésien : Les mythes communs à tout le monde polynésien, dont sont issus les Maoris, racontent comment le demi-dieu Maui aurait pêché l’île du Nord du fond des océans et comment son canoë pétrifié serait devenu l’île du Sud. D’autres histoires décrivent l’arrivée de Kupe, le premier Maori, depuis Hawaiki, terre sacrée que certains assimilent à l’île de Raiatea (près de Tahiti). C’est lui qui nomme cette immense terre Aotearoa (« le pays du long nuage blanc »). Bientôt, d’autres hommes et femmes le rejoignent : l’histoire de la Nouvelle-Zélande se confond désormais avec les Maoris. Les historiens confirment la légende, en situant les migrations vers l’an 1000. Au fil du temps, les colons développent leurs propres règles sociales, leurs formes d’art et de pensée. Ils se regroupent en familles, les whanau...
• Au cœur de la culture Maorie : Premier peuple indigène de la Nouvelle-Zélande, les Maoris représentent 14 % de la population locale. Ils vivent depuis quelques années une renaissance culturelle et ont un impact de plus en plus important sur le mode de vie néo-zélandais. Voyager en Nouvelle-Zélande, c'est donc avoir la chance de découvrir cette culture extraordinaire faite de danses de guerre, de tatouages, de spectacles traditionnels, de littérature, de sculpture et de musique. Loin d'être un simple produit touristique, la culture maorie est un mode de vie tribal ancien qui se transmet de générations en générations. Principalement présente sur l'Île du Nord, la culture maorie se découvre le temps d'initiations à différentes activités, de visites de monuments traditionnels ou de dégustations de spécialités locales comme le hangi..
Art et Artisanat Maorie en Nouvelle-Zélande
Les arts maoris sont ceux de tous les peuples polynésiens, revisités par une tradition locale millénaire : chant, danse et tatouage. Chant et danse, intimement liés, avaient (et ont encore dans une certaine mesure) vocation à compter l’histoire des ancêtres, les migrations, les exploits des héros disparus, la puissance de leur mana, la beauté des filles de jadis, des paysages, la force des dieux et la peur qu’ils inspirent. Typiquement néo-zélandais, le haka, rendu célèbre par les rugbymen des All Blacks, était à l’origine une danse de guerre, aussi mis en scène pour tester les réactions de visiteurs inconnus et impressionner d’éventuels ennemis. On peut aussi assister à l’esthétique poi dance, au cours de laquelle les danseurs « jonglent » avec de petites balles. Et aujourd’hui le renouveau, le moko, le tatouage traditionnel...
• Artisanat en Nouvelle-Zélande : L'influence de l'artisanat en Nouvelle-Zélande remonte à des millénaires, avec l'arrivée des Polynésiens. Encore aujourd'hui, ces techniques artisanales sont utilisées et appliquées. Ce domaine repose essentiellement sur la sculpture de bois, d'os, de coquillages et de jade. En principe, ces créations représentent des motifs maoris qui ont chacun un sens. Celui que l'on retrouve le plus est la forme humaine, aussi nommée tiki. Elle fait référence au premier homme de la création. Ensuite, il existe la représentation d'un homme-oiseau, doté d'un bec, de jambes et de bras. Il est l'interprétation du pouvoir psychique du tiki. Les Néo-Zélandais sont également très doués pour la vannerie, c'est-à-dire le tressage de paniers. Enfin, ils appliquent leurs connaissances de la fibre végétale pour créer des panneaux.
• Mau Moko, les tatouages Maoris : Le tatouage traditionnel fait partie de la culture maorie. Ces tatouages sont appelés des Moko. Ils sont réalisés essentiellement sur le visage et recouvrent toute la tête des hommes et le menton des femmes. Bien plus qu’un acte esthétique, autrefois ils étaient réservés aux personnes ayant un statut social tel que les guerriers et les personnalités importantes. Le Moko est le tatouage facial des Maoris. Il a eu et aura toujours une signification importante au sein de la population originelle de Nouvelle-Zélande. La légende Māorie raconte l’histoire d’amour d’un jeune guerrier nommé Mataora (« Visage de la vitalité ») et d’une princesse, Niwaraka, du clan des Turehu, dans le monde des ténèbres. Dans la culture Māorie, la tête est la partie sacrée, il est important d’y afficher son statut social.